Vous êtes consultant indépendant, l’essentiel de vos actions et de votre énergie est dirigé vers le développement de votre activité, l’acquisition de nouveau clients, la signature de nouvelles missions.
Vous seriez alors tenté de considérer que l’activité de veille est secondaire ? Vous avez tort !
La veille consiste à collecter des informations stratégiques pour vous permettre de faire les bons choix de votre offre de service, d’intégrer les évolutions technologiques dans vos prestations et d’anticiper les obligations réglementaires métier si nécessaire. Dans une perspective de développement pérenne, la veille est un élément essentiel pour développer votre activité de consultant, et ce quel que soit votre domaine d’expertise.
La difficulté aujourd’hui n’est pas de trouver l’information. Au contraire, on souffrirait plutôt de surcharge informationnelle ou d’infobésité (excès d’informations reçues par une personne et qu’elle ne peut traiter).
A l’heure du digital, finie l’ère des têtes bien pleines ! Les outils de notre époque ne nécessitent plus d’apprendre par cœur puisque l’information est à portée de main, ou plutôt de clavier, en permanence.
Collecter l’information, c’est bien. La traiter pour en retirer des axes stratégiques de développement, c’est mieux !
Aussi nous vous proposons de nous focaliser sur 3 points clé pour un indépendant :
La veille permet :
Et itérer : une fois que votre feuille de route est à peu près dessinée, il faut avancer pas à pas, tester, expérimenter, analyser, décider et modifier si besoin. Un jeu qui consiste à visiter régulièrement votre stratégie pour avancer plus sûrement !
Une veille structurée et assidue permet de trouver des voies de développement en vue d’une meilleure rentabilité. La veille concurrentielle permet de vous positionner en tant qu’expert et de faire reconnaître votre place dans le milieu.
Une bonne veille ne se définit par la simple collecte d’informations. Vous pouvez très vite être noyé.e sous les données. La collecte d’information a tout intérêt à être automatiser.
Reste ensuite à traiter ces informations pour en dégager un plan d’actions, une bonne veille est utile si et SEULEMENT SI elle est exploitée. Et là, c’est l’humain qui assure cette partie. En effet, les phases de sélection, d’organisation et d’analyse reposent essentiellement sur vos compétences humaines : c’est vous qui permettez la valorisation de l’information en l’interprétant et en la rendant exploitable pour la prise de décision.
L’humain reste au cœur du processus de veille, il convient de lui fournir les outils nécessaires pour effectuer son travail efficacement.
Cela suppose de penser la veille comme un projet : essentiel de définir vos besoins, vos objectifs, vos priorités.
N’oubliez pas : être partout, c’est être nulle-part !
Voici une panoplie d’outils pour la plupart gratuits (au moins dans leur version minimum) :
Quelques outils qui doivent devenir une routine ! N’excluez pas d’autres supports de veille : newsletters, l’échange oral avec des pairs, … N’oubliez jamais que le succès de votre projet de veille repose en grande partie sur les humains.
Exploiter les informations collectées pour en faire un outil de pilotage qui contribue au développement de son chiffre d’affaire, c’est le but ultime de votre projet de veille.
La veille est génératrice d’idées, d’anticipation et conduit à la réflexion, elle se situe en amont de la prise de vos décisions.
En exploitant la veille qu’il fait, le consultant peut trouver des voies de développement en vue d’une meilleure compétitivité
Savoir faire une bonne veille (exploitable et peu chronophage) va faire partie des Soft Skills du futur pour un indépendant qui veut perdurer dans son expertise !