Ce que je sais, ce que je fais et ce que je crois déterminent ce que j’obtiens.
Pour Rémi Furucz, coach et formateur en relations humaines, s’intéresser à ses croyances individuelles permet de comprendre ces petites mécaniques et de les analyser.
Question de croyances
Comment je construis mes croyances ? Comment je me comporterais si j’étais libérée de mes peurs ? Comment je fais avec les croyances des autres ? Autant de questions pour lesquelles Rémi Furucz nous a proposé astuces, exercices et outils.
On nous tend des croyances, on les attrape. Et après, il nous faut voyager avec ! Nos croyances nous font hésiter ou nous aident à passer à l’action. Nous sommes pétris de croyances, parfois fondées sur des données erronées ou incomplètes. La bonne question à se poser est : que me permet cette croyance ? Frein ou moteur ?
Comment repérer mes croyances limitantes ?
Si, dans un domaine de vie, cela ne fonctionne pas comme je le souhaite et que j’en retire un sentiment d’échec, il y a toutes les chances que j’ai des croyances limitantes.
Prenons un exemple : je m’apprête à passer un entretien de recrutement, je suis stressé. Comment atténuer cet état de stress qui me perturbe ?
Dialogue avec soi-même
Une des réponses possible est de démonter le dialogue intérieur agissant sur ses peurs :
– J’ai peur d’avoir un trou de mémoire dans la présentation de mon parcours. // Réponse : il n’y a pas de raison, je le fais sous forme chronologique. Ok.
– J’ai peur de ne pas savoir répondre à une question imprévue. // Réponse : je ne devrais être déstabilisé. Je possède bien mon sujet. Ok.
– J’ai peur de m’adresser qu’à une seule personne du jury et d’oublier les autres. // Réponse : j’ai répété, je me suis mis en situation en balayant du regard mes différents interlocuteurs. Je devrais savoir faire. Ok.
– Et ainsi de suite …
Ce travail peut nous permettre de décider, oser, agir avec plus d’aisance.
Visualiser la réussite ou monter le film à l’envers
Une autre réponse possible est de remonter le film à l’envers. Comment je sentirais si je me trouvais à la fin de l’entretien et qu’il s’était bien passé ? Cela permet de visualiser la réussite et de se « déconditionner » à l’échec. Se projeter dans l’idéal permet d’ouvrir les possibles et de passer le cap de la décision et de l’action.
Une critique, c’est comme un cadeau.
La critique n’est pas toujours facile à recevoir, ni même à donner ! Mais ce n’est pas parce que nous rejetons une manière de faire que nous remettons en cause la personne.
Pour illustrer ce propos : on m’offre un objet que je trouve moche. Les convenances vont faire que je remercie la personne, lui dit que son cadeau m’a fait très plaisir, …. En fait, ce cadeau, je peux en faire ce que je veux : le rendre, le garder, le vendre, … Une critique, c’est pareil. Je la reçois mais je ne suis pas obligé d’en tenir compte. Je peux la rejeter, la prendre en compte partiellement ou la redonner à quelqu’un pour récolter un 2ème avis. La critique positive est celle qui contient une voie d’amélioration. Changer les critiques en demande : au lieu de dire « ce n’est pas comme cela qu’il faut faire », préférez « Pour telle raison, j’aimerais que tu fasses comme cela ». Formulez des autorisations plutôt que des interdits !
En guise de conclusion
Les croyances sont les servantes des valeurs.
Quand je prends ma place, je ne vole pas celle de quelqu’un d’autre !
Soi est une personne importante. Il est parfois important de prendre des rendez-vous avec soi.
Ne te diminue pas toi-même. Les autres s’en chargent.
Croyez à ce qui vous permet d’être bien.